Serendipity

Le don magique de faire par hasard des découvertes heureuses

Into the wild 15 janvier, 2008

Into the wildPlutôt mitigée par le dernier film de Sean Penn alors que j’avais pourtant bien accroché sur la bande-annonce.

Christopher McCandless est un jeune homme fraîchement diplômé, mal dans sa peau, fâché avec ses parents et avec cette vilaine société de consommation. Du coup, il décide de tout plaquer et prend la route pour vivre en communion avec la nature, son échappatoire. Christopher McCandless abandonne alors son identité et se rebaptise Alexander Supertramp. Cette nouvelle identité symbolise sa résurrection. D’ailleurs le film est divisé en « chapitres » : renaissance, adolescence, manhood… Cet Alexander Supertramp est touchant dans ses amitiés qu’il noue avec les gens croisés au hasard de ses vagabondages. Il se trouve ainsi des parents et un grand-père de substitution auquel il lui adresse cette phrase mémorable : « Mr. Franz (le papy) I think careers are a 20th century invention and I don’t want one » (« Mr. Franz, je pense que les carrières sont une inventions du 20è siècle et je n’en veux pas »). D’autres citations (dont certaines pleine de vérité) apparaissent sur l’écran de la salle, telles des cartes postales. Les paysages (magnifiques) et la musique accompagnent très bien ce road-movie utopiste.

Mais malgré ça, le personnage de Christopher McCandless m’a agacé par son idéalisme et son intransigeance jusqu’au-boutiste qui parfois frôle la bêtise. C’est peut-être mon côté vieille réac ! Et non je ne pense pas être envieuse du « courage » qu’il a eu de tout plaquer pour parcourir « librement » le monde. A chacun à sa catharsis. En tout cas une chose est sûre, Christopher McCandless ne vous laissera pas indifférent.

Je vous laisse méditer la citation (en VO) de Christopher McCandless aka Alexander Supertramp

« Two years he walks the earth.
No phone, no pool, no pets, no cigarettes. Ultimate freedom. An extremist. An aesthetic voyager whose home is the road. Escaped from Atlanta. Thou shalt not return, ’cause « the West is the best. » And now after two rambling years comes the final and greatest adventure. The climactic battle to kill the false being within and victoriously conclude the spiritual pilgrimage. Ten days and nights of freight trains and hitchhiking bring him to the Great White North. No longer to be poisoned by civilization he flees, and walks alone upon the land to become lost in the wild. »
— Alexander Supertramp
May 1992